Le boycott de ces produits est doublement nécessaire: la première raison invoquée en Europe est la protection de nos emplois. Mais la seconde raison est moralement plus importante, en effet le respect des droits de l’homme est primordial à la survie de notre civilisation. Ces zones d’exportation prioritaire, qu’elles soient en Inde ou en Chine fonctionnent à peu près de la même manière. Les entreprises transnationales sont aux anges: Aucun impôt pendant dix ans, une main d’œuvre très bon marché et aucune loi de protection du travailleur. Il est facile de comprendre les dérives dont sont coupables les autorités mais aussi les entreprises qui s’implantent dans ces zones en connaissance de cause et même de complicité puisque c’est pour les raisons sus-citées qu’elles recherchent ces surfaces de non droit.
livre à ce sujet: La haine de l’Occident
Le « Made in China » ou comment conserver des prix bas
Nous sommes noyés sous les produits fabriqués quelque part en Chine.Les vêtements fabriqués dans le reste du monde sont minoritaires.Derrière cette invasion il y a toute une mécanique bien huilée. Degrandes entreprises transnationales sont accueillies à bras ouvertsdans de grandes zones faites à leur mesure et à leurs loi unique,
hogan sito ufficiale, lemarché.
En Inde les immeubles neufs de verre et de béton forment une île au milieu d’une mer de bâches bleues abritant du soleil les «salariés». La Chine qui n’est pas démocratique au contraire de l’Inde, ne s’embête pas à donner le change. Le salaire moyen est de 20g de riz par jour et par travailleur, qui ont parfois été enrôles contre leur gré, simplement parce qu’ils étaient du village voisin. L’âge minimum pour travailler en usine est de 16 ans, ce qui n’est jamais respecté, et la journée ordinaire de travail dure entre quatorze et seize heures. Dans ces zones l’âge de survie est bas et les accidents du travail nombreux: dans les usines de Guangzhou on recense 40 000 doigts perdus chaque année (Amnesty en Action, 2008). Tout ce que vous pouvez vous imaginer au sujet des conditions de travail en Chine est en dessous de la gravité de la situation réelle.
Sans pour autant changer de vie ou devenir ascète, il suffit de regarder les étiquettes de ce que nous achetons et d’éviter le plus possible les produits chinois. Effectivement pour sauver nos emplois, le nord de la conception de vêtement n’est pas si loin; mais aussi et surtout pour éviter à des gamins de mourir pour nous fabriquer nos Nike ou à la moitié des travailleurs des usines d’uranium d’avoir un cancer. Si si c’est lié! Si nous montrions davantage notre implication dans le respect des droits de l’homme, nous subirions les foudres de Pékin,
cheap tods,
Le parlement examine l’instauration de la pa, mais la Chine devra se plier pour garder ses clients. Nous avons ce pouvoir.
Si les libertés publiques n’existent pas en Chine, un régime de fer s’impose aux mongols au ouïgours et aux tibétains. Ce despotisme est discrètement appuyé par l’occident (et la France bien sûr,
Ray Ban Wayfarer!), qui est avant tout soucieux de stabilité et de rentabilité dans ces zones d’exportation prioritaires. Le moindre produit que nous achetons est fabriqué en Chine dans ces zones: les chaussures de Décathlon au t-shirt sur le marché. Nous ne pouvons pas ignorer cette situation suffisamment loin pour ne pas la voir.