"Plus Nétanyahou en fait,
tod's, moins on le reconna?t"
Dans un entretien accordé au Monde lors de son passage à Paris, la députée israélienne (commission des affaires étrangères et de la défense),
Marée noire - BP poursuit trois de ses sous-traitants_551, ancienne conseillère diplomatique de Shimon Pérès,
tods outlet, Einat Wilf, estime que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, est "parfaitement au centre de l'échiquier politique israélien".
Vous appartenez à la formation créée par le ministre israélien de la défense Ehoud Barak, Indépendance, qui est intégrée au gouvernement de Benyamin Nétanyahou, comment analysez-vous son positionnement ?
Einat Wilf : Aujourd'hui, Benyamin Nétanyahou est parfaitement au centre de l'échiquier politique israélien. Il représente une droite modérée qui combine la volonté de négocier, de parvenir à des compromis, et des interrogations sur la région, nos voisins et nos partenaires. En général, en Isra?l, on apprécie les premiers ministres qui se montrent réticents en matière de négociations, on considère qu'avec eux, nos intérêts sont mieux défendus qu'avec des responsables plus enthousiastes. La coopération entre M. Nétanyahou et Ehoud Barak repose sur la proximité qui existe entre cette droite modérée, pragmatique, et la partie de la gauche devenue sceptique vis-à-vis des Palestiniens.
Isra?l ne donne-t-il pas l'impression d'être déstabilisé par le "printemps arabe" ?
Le "printemps arabe" est accueilli en Isra?l avec un mélange d'espoir et de crainte parce qu'on ne sait pas ce qui va en sortir. Il a montré que l'argument selon lequel la question palestinienne était au centre au c?ur des préoccupations arabes était un mensonge. On a vu au contraire que les peuples de la région se préoccupaient avant tout de leur propre situation. Quand Kadhafi ou Assad ont évoqué un complot sioniste impérialiste, ils ont été tournés chez eux en ridicule.
Bien s?r, il y a en Egypte comme ailleurs une sympathie pour les Palestiniens,
tods shoes2kZstods ballerinas shoesUn incendie rav, mais les priorités sont intérieures. Pour ce qui est du traité de paix entre Isra?l et l'Egypte, je comprends qu'il continue de présenter un intérêt stratégique pour les Egyptiens.
Comment réagit Isra?l lorsque Nicolas Sarkozy dit que la France "prendra ses responsabilités" à l'ONU en septembre sur la question de la déclaration d'indépendance que les Palestiniens veulent formuler ?
Evoquer un soutien à une déclaration d'indépendance constitue indubitablement une pression mais je crois que les pays comme la France ou la Grande-Bretagne sont surtout intéressés par des choses réelles. Cette déclaration ne peut être qu'un acte symbolique, elle ne créera pas un Etat. Les contacts que j'ai eus en France m'ont bien montré que la préférence de la diplomatie fran?aise va à des négociations. Il y a un sentiment en Isra?l selon lequel les Palestiniens se tournent vers les Nations unies parce qu'ils ne sont plus intéressés par une négociation, laquelle veut qu'on peut recevoir mais qu'il faut aussi donner. Il y a pourtant beaucoup de choses que les Palestiniens peuvent offrir aux Israéliens.
Que peut dire de plus Nétanyahou par rapport à son discours de 2008 prononcé à l'université de Bar Ilan ?
On sait ce qu'on voudrait qu'il dise : les frontières de 1967 [comme base des discussions], les échanges de territoires, la division de Jérusalem,
tods shoes uk, capitale pour les deux Etats. Peut-être a-t-il des idées sur la question, mais faut-il qu'il s'engage dès à présent alors que la communauté internationale n'a pas pris assez en compte tout ce qu'il a déjà fait : la reconnaissance de l'Etat palestinien,
Tods Ballerinas Shoes9zVNTods Sneakerssale ferraga, le moratoire de la construction en Cisjordanie ? Son gouvernement est celui qui construit le moins depuis ces trente dernières années et c'est aussi celui qui fait le plus pour faciliter les mouvements des Palestiniens. Je peux comprendre sa frustration : plus il en fait,
tods shoes discount7xV6tods shoes discountBlown Aw, moins on le reconna?t. Les Palestiniens n'ont même pas accepté d'entrer dans des négociations avec lui comme ils ont pu le faire avec les gouvernements précédents.
Un discours de Barack Obama est attendu sur la question palestinienne. Vous attendez-vous à une initiative américaine forte ?
Il y a des idées qui circulent. Je n'en suis qu'au stade de la spéculation, mais il semble que les pays occidentaux n'envisageraient pas pour l'instant de présenter un plan de paix,
« Je souhaite laisser mes clients entre de bonnes mains »_2630, car un refus des parties concernées mettrait en évidence leurs faiblesses. Je pense qu'on évoque plut?t la définition des paramètres d'un accord,
chaussures tods discount, la description d'un cadre, qui serait accompagné d'une invitation à négocier.